Le syndrome prémenstruel
Douleurs mammaires, maux de tête, fatigue, dépression, irritabilité… Tant de désagréments qui pointent leur nez avant vos règles ; c’est ce qu’on appelle le syndrome prémenstruel ou SPM.
En fait, il regroupe des symptômes tant psychiques que physiques dont se plaignent environ 70 % des femmes. En somme, ce sont des troubles qui ont en commun un caractère cyclique en relation directe avec le cycle menstruel.
Aussi, le syndrome prémenstruel, longtemps mystérieux et incertain, apparaît de nos jours bien établi et confirmé. Alors, découvrez, avec Ma Fertilité, sa définition, ses symptômes, ses causes, mais aussi les facteurs de risques et ses remèdes.
Le syndrome prémenstruel : qu’est-ce que c’est ?
En fait, le syndrome prémenstruel est un terme qui regroupe un ensemble de troubles physiques et émotionnels.
Et ces derniers débutent habituellement de 2 à 7 jours avant les règles. Mais cela peut démarrer 14 jours avant, soit à l’ovulation ! Aussi, ils se terminent avec l’arrivée des menstrues ou, au plus tard, dans les quelques jours qui les suivent. Ainsi, il survient de façon cyclique.
De même, une période de rémission d’une semaine est observée. Et il ne peut s’agir de SPM que si ce phénomène intervient durant plusieurs cycles à la suite.
A savoir que le SPM peut apparaître suite à une grossesse, les années précédant la ménopause ou encore à l’adolescence. C’est-à-dire, à un moment de la vie où il y a un changement important au niveau des taux d’hormones. Donc, nous pouvons affirmer que les symptômes sont ressentis, davantage, à partir de la trentaine et surtout la quarantaine.
Enfin, il n’ y a pas d’examen ou d’analyse médicale qui permet de diagnostiquer le syndrome prémenstruel, à l’heure actuelle. Néanmoins, il est recommandé aux femmes de noter, quotidiennement, leurs troubles et leurs évolutions durant plusieurs cycles.
Le syndrome prémenstruel : quels sont les symptômes constatés ?
En fait, le syndrome prémenstruel entraîne des manifestations physiques et émotionnelles cycliques. Elles peuvent être difficiles à supporter, bien que plusieurs des symptômes peuvent être ressentis, mais pas nécessairement tous.
Troubles physiques :
- Tout d’abord, on peut observer chez les femmes des maux de tête/migraine, spasmes de l’utérus et bouffées de chaleur ;
- Aussi, on observe le gonflement des mains, pieds, bas-ventre, seins et une prise de poids causée par la rétention d’eau ;
- Egalement, il peut y avoir des nausées, de la constipation ou diarrhée, une sensibilité des seins et un appétit perturbé ;
- De même, on constate des maux de jambes ou des jambes lourdes, problèmes cutanés tels que l’acné ou des démangeaisons ;
- En outre, il peut y avoir des douleurs musculaires (souvent au bas du dos et dans les jambes) et articulaires ;
- Enfin, on peut constater une fatigue prononcée et une aggravation de problèmes de santé déjà existants.
Troubles psychologiques :
- D’abord, on remarque une humeur changeante, de l’irritabilité, voire l’agressivité, un état dépressif avec crises de larmes, l’anxiété et l’abattement ;
- Aussi, il peut y avoir un sentiment de ne plus se contrôler, une altération du sommeil, de l’appétit et libido ;
- Enfin, il a été constaté, un manque d’énergie et de motivation, épuisement moral, trous de mémoire et manque de concentration.
Loin d’être insignifiants, ces désagréments peuvent vraiment handicaper le quotidien des femmes qui en sont victimes. En effet, l’ensemble de la qualité de vie est altérée par le syndrome prémenstruel.
Le syndrome prémenstruel : quelles en sont les causes ?
A vrai dire, les éléments qui causent le syndrome prémenstruel sont encore mal connus. En tout cas, il est étroitement lié à l’ovulation et au cycle menstruel. Seulement, quelques hypothèses, que nous allons citer, ont pu être avancées.
- D’abord, il peut avoir un caractère héréditaire, donc génétique ;
- Aussi, cela peut avoir un caractère hormonal et être dû aux variations hormonales typiques de la deuxième partie du cycle. C’est-à-dire que lorsque la sécrétion d’oestrogènes baisse, celle de la progestérone augmente pour, ensuite, chuter en l’absence de grossesse. En outre, les variations de ces deux hormones sont captées par le cerveau et peuvent expliquer les troubles psychologiques ;
- De même, il peut être d’origine allergique (à certaines hormones) ou d’origine métabolique ou endocrinienne ;
- Ou encore, cela peut être dû à une carence en sérotonine, un neurotransmetteur ;
- Enfin, cela peut s’expliquer par une carence en certaines vitamines et minéraux tels que le magnésium et le calcium.
Le syndrome prémenstruel : comment soulager ses effets négatifs ?
Actuellement, le traitement du SPM repose sur des conseils d’hygiène de vie, des règles alimentaires, la gestion du stress, etc. Alors, nous allons évoquer plusieurs manières de soulager certains désagréments.
Mettez-vous à l’exercice physique
En fait, il est recommandé de faire des exercices physiques et notamment des exercices aérobiques. En effet, cela augmente l’irrigation sanguine des différents organes et aide à réguler la variation hormonale.
Alors, en plus, d’apporter bien-être et plaisir, l’exercice permet de libérer le trop-plein d’énergie et de stress.
Revoyez votre alimentation
- Tout d’abord, il est conseillé de prendre trois repas équilibrés, par jour, à des heures régulières, sans sauter de repas. Ainsi, cela permet de maintenir un taux de sucre stable ;
- De même, essayer d’avoir un bon apport quotidien en calcium et en magnésium ;
- Enfin, la réduction de sa consommation de sel contribuera à pallier au problème de rétention d’eau.
Gérez votre stress
Vu le climat de tension que le SPM provoque, il est souhaitable de s’éloigner des situations générant du stress.
Se tourner vers les produits naturels
A cet effet, nous vous conseillons deux produits qui ont fait leurs preuves face aux désagréments du SPM. En fait, il s’agit des Gélules de Gattilier 200mg et des Gélules d’huile d’onagre. Vous les trouverez dans notre boutique en ligne Ma Fertilité.
A savoir que l’efficacité d’un produit varie d’une femme à l’autre. Néanmoins, il faut parfois essayer avant de trouver celui qui convient !
Quels sont les facteurs de risques ?
Quelques facteurs peuvent être les causes de l’augmentation ou l’aggravation du risque de subir le syndrome prémenstruel.
En effet, les femmes peuvent voir apparaître le syndrome prémenstruel si :
- Par exemple, elles ont des antécédents familiaux qui ont été touchés par le syndrome prémenstruel ;
- Aussi, elles sont sujettes aux troubles de l’humeur, à la dépression ou au baby blues ;
- Ou encore, elles font usage du tabac, de l’alcool ou d’un excès de caféine, de viandes rouges ou du sucre ;
- Enfin, elles manquent de calcium, sont sédentaires, manquent de sommeil, sont en état d’obésité ou encore sont souvent stressées.