Comprendre l’atrophie vaginale : symptômes, causes et traitements

atrophie vaginale

L’atrophie vaginale est une affection courante chez les femmes en période de ménopause et post-ménopause. Elle se caractérise par un assèchement, une inflammation et un amincissement des parois vaginales, entraînant souvent des douleurs et des problèmes dans la vie sexuelle. Dans cet article, nous aborderons les principaux aspects liés à cette condition, notamment ses origines, ses conséquences sur la santé et les moyens pour y faire face.

Les causes de l’atrophie vaginale

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’atrophie vaginale :

  • Vieillissement : L’âge est le principal facteur de risque pour l’atrophie vaginale. En effet, avec le temps, les tissus vaginaux perdent leur élasticité et deviennent moins robustes.
  • Ménopause : La diminution des niveaux d’œstrogènes pendant la ménopause est l’une des principales causes de l’atrophie vaginale. Les œstrogènes sont responsables du maintien de l’épaisseur et de l’humidité des parois vaginales.
  • Déficience hormonale : Outre la ménopause, d’autres situations peuvent entraîner une déficience en œstrogènes, comme l’allaitement, la prise de certains médicaments ou certaines interventions chirurgicales. Cette déficience peut à son tour provoquer une atrophie vaginale.

Symptômes et conséquences de l’atrophie vaginale

Les symptômes liés à cette affection varient d’une femme à l’autre et peuvent engendrer des conséquences sur la santé physique et émotionnelle. Parmi les manifestations courantes, on retrouve :

  • Sécheresse vaginale : C’est le symptôme le plus fréquent de l’atrophie vaginale. La sécheresse rend les rapports sexuels inconfortables voire douloureux.
  • Douleurs lors des rapports sexuels : L’amincissement des parois vaginales et la diminution de leur lubrification naturelle rendent les rapports sexuels plus douloureux, ce qui peut affecter la vie de couple et provoquer un stress psychologique.
  • Infections : La sécheresse vaginale peut altérer l’équilibre normal de la flore bactérienne, favorisant ainsi le développement d’infections urinaires ou vaginales.
  • Incontinence urinaire : L’affaiblissement des muscles du plancher pelvien associé à l’atrophie vaginale peut entraîner des fuites urinaires involontaires.

Traitements et solutions pour soulager l’atrophie vaginale

Heureusement, plusieurs options de traitement sont disponibles pour aider à gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie des femmes souffrant de cela :

Traitements hormonaux

Le traitement hormonal substitutif (THS) est l’une des principales approches pour soulager les symptômes de cette affection. Il s’agit d’administrer des œstrogènes sous forme de pilules, de patchs ou de crèmes vaginales pour compenser la déficience hormonale.

Ces traitements permettent non seulement de réduire la sécheresse vaginale, mais aussi d’améliorer l’élasticité et la résistance des parois vaginales. Cependant, le THS peut présenter certains effets secondaires et risques. Notamment un risque accru de cancer du sein ou de thrombose veineuse. Il est donc important de consulter un médecin pour déterminer si cette option convient à votre situation particulière.

Lubrifiants et hydratants vaginaux

Les lubrifiants et les hydratants vaginaux sont des produits qui aident à maintenir l’humidité du vagin et à réduire la friction pendant les rapports sexuels. Ils sont généralement sans prescription et peuvent être achetés en pharmacie.

Les lubrifiants sont appliqués juste avant le rapport sexuel pour faciliter la pénétration. Tandis que les hydratants vaginaux sont utilisés régulièrement pour maintenir une bonne hydratation des parois vaginales.

Exercices du plancher pelvien

La pratique d’exercices spécifiques, tels que les exercices de Kegel, peut aider à renforcer les muscles du plancher pelvien. Un plancher pelvien tonique contribue à améliorer le contrôle urinaire et à prévenir l’incontinence liée à l’atrophie vaginale.

Traitements non hormonaux

D’autres traitements non hormonaux peuvent être envisagés pour traiter l’atrophie vaginale, tels que l’utilisation de dispositifs médicaux spécifiques ou encore la réalisation de certaines interventions au laser. Ces options sont généralement réservées aux femmes qui ne peuvent pas utiliser de traitement hormonal ou chez qui celui-ci s’est révélé inefficace.

En somme, l’atrophie vaginale est une condition fréquente mais souvent méconnue, qui touche de nombreuses femmes en période de ménopause et post-ménopause.

Il est essentiel de pouvoir parler ouvertement de ces problèmes avec un professionnel de santé. Afin de bénéficier d’un diagnostic précis et d’un traitement adapté à chaque situation.

Bien que la prise en charge de l’atrophie vaginale puisse nécessiter un certain temps et des ajustements. Il est possible de retrouver une vie sexuelle épanouissante et une meilleure qualité de vie.